La P'tite Fête Foraine

Espace de jeu et d’ambiance.
Le jeu des comédiens, le visuel de l’ensemble et l’ambiance créée font de « La P’tite Fête Foraine » une proposition artistique qui évolue sur plusieurs champs d’intervention.

Proche d’un entre-sort forain, cette installation très visuelle propose un espace de jeu et de rencontres conviviales.

« La P’tite Fête Foraine » est une forme humoristique et interactive qui place le public au centre de l’action.

Le contexte :
Une balade dans l’univers des baraques foraines.

À son apogée à l’ère de « La Belle Époque », la fête foraine offre aux populations, victimes de l’industrialisation, une échappée dans un univers de liberté, d’excès et de rêverie.

La fête foraine apparaît comme le miroir des désirs de tous ceux qui veulent s’émerveiller ou s’encanailler. Les forains conçoivent leurs attractions comme des spectacles faisant appel à des grands artistes et à toutes sortes de techniques scéniques et décoratives.

En ce sens, l’art forain est un art décoratif à part entière, fait pour émerveiller le peuple et volontairement chargé d’un grand pouvoir de séduction. Décorer c’est aussi faire le beau, parer, enjoliver, en rajouter encore pour attirer et convaincre davantage.

Perméable à tous les courants, l’art forain trouve son originalité dans les transpositions et chevauchements de styles. Il en sort un art du sublime excès que réinvente une atmosphère extravagante qui nourrit un imaginaire artistique luxueux, flamboyant, subtilement libertaire et explicitement nostalgique.

Les bonimenteurs de l’époque ont diversifié leurs attractions : physique amusante, science populaire, musées d’art, musées de cire et historiques, ménageries foraines, baraques de lutteurs etc.

C’est dans cet esprit qu’ont été créées les attractions proposées.

Artistes et marchands, les forains ont très vite inventé la notion de publicité. Ils utilisaient de manière empirique toutes les techniques de fascination intégrant la vue, l’ouïe, l’odorat comme un moyen d’attraction et d’animation.

C’est ce qui nous a guidés dans la fabrication du visuel de l’installation.

Le spectacle :
Les jeux proposés au public sont mécaniques et visuels et nécessitent pour la plupart dextérité et sens de l’humour.

Les structures sont, soit décorées de publicités peintes vantant les attractions, soit traitées de manière à laisser apparaître les mécanismes.

Afin de créer du lien, les différents jeux ne fonctionnent qu’avec la participation de plusieurs personnes, soit pour l’esprit même du jeu, soit pour l’encouragement de ses participants, ou simplement pour en assurer son fonctionnement.

Espace scénique :
L’espace se crée par la disposition des machines de jeu et autres accessoires.

Les structures supérieures sont reliées par des guirlandes lumineuses.

L’installation prend alors plus ou moins la forme d’un cercle avec un espace central formant une petite place.

L’esthétique des constructions, l’éclairage, le son diffusé, donnent à l’ensemble de l’espace implanté une allure de mini fête foraine.

Cet espace scénique occupe un cercle d’environ 20 mètres de diamètre.

Spectacle fixe

Les jeux proposés :

– La Course du Tour Niquette
– Le Boule Over
– Les Essoreuses Ascensionnelles
– La Boule au Pot
– La galopette à bascule

11 postes de jeu simultanés.
3 comédiens.
2 heures de jeu par jour à répartir en 2x1h ou 2h.

Sonorisation et éclairage autonomes.
Conception et réalisation : Morgan Manini

Dossier de présentation
Fiche technique (FR)
SACEM

Photo 1 Photo 2 Photo 3

Spectacle inscrit au répertoire de la SACD

Représentations à venir